Notre paroisse

Qui sommes nous?

Le protestantisme quelle que soit sa forme : luthérien, évangélique, réformé a pour centre le Christ, Jésus mort et ressuscité. Il est né à partir d’une prise de conscience d’un homme, Martin Luther, qui se demandait ce qu’il fallait faire pour paraître juste et pur devant Dieu, avec le sentiment que lui n’y arriverait jamais. Ce prêtre et moine découvrira un jour une parole de la Bible : « le juste vivra par la foi ». Nous sommes juste par la foi, et non par nos actes ou nos paroles qui nous rendraient meilleurs aux yeux de Dieu. En d’autres mots : nous n’avons plus à faire nos preuves. Dans le protestantisme, le croyant est libéré de l’inquiétude de ne pas être aimé. Son premier acte sera donc de reconnaître l’amour de Dieu pour lui, de le faire sien. C’est tout simplement cela la foi. De cet amour reçu gratuitement va découler une autre manière de vivre en Église, en société: le protestant est invité à s’engager dans la société pour y vivre sa foi. « Prince ou savetier ou pasteur, tous au service les uns des autres, comme les membres d’un même corps dont le seul chef est le Christ
dira Martin Luther. Le protestant sera ainsi attaché à la laïcité et à l’égalité de tous, femmes et hommes. Sa vie chrétienne est centrée sur la lecture de la Bible, sa méditation. Elle n’est pas dictée par une tradition protestante mais par le dialogue constant entre le croyant et la Parole de Dieu. Ce dialogue peut être accompagné par un pasteur, un homme ou une femme qui s’est formé à la théologie, l’interprétation de la Bible. Les protestants ont conservé seulement deux sacrements: le baptême et la sainte-cène (souvenir du dernier repas de Jésus avec le pain et le vin) car ils se fondent uniquement sur la Bible pour discerner la volonté de Dieu.
Chaque croyant est considéré comme prêtre et apte à adresser directement et personnellement sa prière à Dieu, sans intermédiaires. Chacun est accueilli dans nos communautés protestantes où qu’il en soit sur son chemin de foi, du doute à la conversion, des questionnements aux certitudes.

L’UEPAL

  • En 2006, les Églises luthérienne (EPCAAL) et réformée (EPRAL) d’Alsace et de Lorraine se sont unies pour former l’UEPAL. Chacune des Églises a ainsi rassemblé ses pasteurs dans un corps pastoral unique et a délégué à l’Union une grande partie de ses compétences pour conduire des actions communes.
  • Contrairement à l’Église catholique, notre fonctionnement n’est pas bâti sur un système pyramidal : la décision vient « d’en bas », elle vient du peuple d’Église.  
  • En effet, le système de l’Union fonctionne sur mandat :  
  • – Les mandats sont échus pour une période de temps donnée. 
  • – Les instances supérieures sont toutes élues par les représentants des paroissiens, eux-mêmes élus. C’est toujours le peuple d’Église qui élit l’échelon supérieur jusqu’à la direction ; 
  • – Les missions du mandat sont précises (comme une fiche de poste) 

La Pasteure

La pasteure Céline Sauvage est au service de la paroisse depuis septembre 2017. Elle est titulaire d’un DEA ET d’un DESS de théologie protstante de la faculté de Strasbourg et a ensuite suivi trois ans de formation pratique dans son Eglise qu’est
l’UEPAL. Elle a aussi été pasteure à Colmar durant 4 ans.
Agée de 37 ans, elle est aussi la maman de trois enfants. Elle a un intérêt particulier pour la pédagogie Montessori du Godly Play qu’elle a débuté dans cette paroisse depuis 2018 grâce à l’implication de nombreux laïcs.
En plus de sa charge pastorale à Illzach, elle est devenue la présidente du consistoire réformé de Mulhouse en avril 2024.


Le Conseil presbytéral

Il est composé de 8 membres, élus partiellement tous les trois. Pour le bureau et l’administration pratique de la paroisse a été élu : Patrick Mosso, président, Céline Sauvage Vice-présidente, Pascaline Bohrer, trésorière et Corinne Ackermann secrétaire. En tant qu’assesseurs et conseillers presbytéraux sont aussi présents : Jean Roethinger, Régine Dentz, Yvette Rech, Betty Pracht, Joëlle Steiniger.


L’organiste

L’organiste principal est Patrick Mosso, secondé par Daniel Rouverand.


Histoire de la Paroisse

Illzach est un village protestant depuis son rattachement à Mulhouse et donc par extension à Bâle comme ville alliée en 1515. En cascade ces territoires se sont ralliés à la réforme protestante. En 1805, il y a seulement 860 habitants, essentiellement protestants. Les rares catholiques présents étaient rattachés à la paroisse de Kingersheim. A la veille de la seconde guerre mondiale, la population monte à 3800 habitants. Une véritable explosion démographique arrive en l’espace de 20 ans, de 1955 à 1975, la population monte alors à 15000 habitants. Le vieux noyau de population protestante a été dilué dans une autre répartition des appartenances religieuses.
En 1737 est érigé le premier presbytère en face du temple. Après le rattachement à la France en 1798, la commune d’Illzach devient propriétaire de la mairie, de l’école de la prison mais aussi du temple et du presbytère.
En 1844, Mme Kielmann, née Schlumberger, fait don à la paroisse de deux maisons. L’une à côté du presbytère, abrite une école maternelle, et la deuxième rue du château devient le cercle destiné en 1874 aux adolescents.
En 1894 rue de Ruelisheim né l’asile Saint Jacques, dans une maison acheté grâce au don d’Alfred Engel. Sont accueillis dans cette bâtisse des orphelins. La direction de l’orphelinat est confiée à Gustave Fey. Notre temple a débuté sa construction en 1695, aux frais de la ville de Mulhouse. La chaire présente est celle de l’ancienne Eglise saint Etienne, donnée en 1696.
Les vitraux ont été installés en 1993 et dessinés par l’architecte Karin Bauer en reprenant une symbolique biblique.